Anecdotes des années "séminaire".

Publié le par seminaire. de Chavagnes sept1958/juin1961

 

 Souvenirs d'Alain Poirier :

    

 

             Je me souviens, en 6°, avoir été réveillé en pleine nuit par Paul Tessier debout sur son lit et criant  dans son rêve :

 "Tous à terre les gars, on est fusillés…".

 

         En 4°, j’étais questeur, chargé de distribuer les ballons dans la journée et le soir, après la prière à la Vierge, de ramasser tout ce qui traînait , fermer les fenêtres , portes,etc…avec Guy Joguet. Alors , nous prenions une balle en mousse , et nous jouions au foot dans les couloirs avant de rejoindre tout le monde au dortoir. Guy était bon goal…

 

         En 4°1 , le père Bossard nous lisait en fin de son cours l’histoire de la Bataille du Lac de Trasimène : fantastique. Souvenez-vous, Hannibal traversait les Alpes avec ses éléphants, acculait les romains au lac, les entourait avec ses chevaux( montés par les numides), et trucidait 10 000 romains dans la journée. Mais quand le père Bossard était un peu enrhumé, il sortait son mouchoir blanc, le dépliait comme un étendart devant son visage, et à 50 centimètres ,crachait son mollard . Puis avant de replier son mouchoir, inspectait scrupuleusement la qualité du mollard. On disait de lui qu’il était très prudent au guidon de sa moto ( une Terrot ?) et aussi très croyant. Aussi , disait-on qu’avant de partir, il ajoutait une goutte d’eau bénite dans son réservoir , et qu’il faisait un signe de croix à chaque virage…pour ne pas se casser la figure.

 

        Guy pourrait raconter comment il confondait un note d’harmonium coinçée ( chez Mr Boiffin) par lui, avec le cri des oiseaux , en 4°1.

 

       Souvenez-vous de Kiki Boudaud (me semble-til) en 4°1 ,qui  semait des punaises au sol ,avec un bout de papier , et comptait les punaises accrochées par Boiffin, marchant dans la classe .

 

 

Vous aussi, envoyez vos souvenirs rigolos, amusants, tristes, pitoyables.... Cela réveillera notre mémoire !

 

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R
<br /> Mais non,Manu, pour une fois il n'y avait pas de gag;si tu te souviens ,dans le fim Heidi,elle somnambulait la nuit pour revoir son grand père et sa montagne.<br /> ses deux bras tendus et le gros plan sur ses pieds en descendant l'escalier...<br /> J'ai eu un peu la trouille car au dortoir,ce soir là quelques uns se sont manifestés somnambulistiquement... Quant au 3ème degré,tu n'as pas oublié que le cumul de 8 pointés ,des 7,des 7<br /> pointés,des 6, etc...ne devait pas dépasser l'overdose qui te condamnait au 3ème degré et la punition systématique était (entre autre) la privation de ciné .<br /> pour continuer dans ce sens,vous n'avez sans doute pas oublié la filmographie de l'époque:les disparus de St Agil - si tous les gars du monde - un candamné à mort s'est échappé - Marcelino pan y<br /> vino -marie octobre - le mur du son ...<br /> je crois que dans le "mur du son,la pellicule avait brûlé avant l'avion et je revois le Père Serin et le Père Garnier s'affairer,l'un recollant,l'autre tournant la manivelle pour rembobiner...la<br /> crise !!!<br /> Avez-vous oublié la douche du jeudi?en haut du jardin,une grande salle,un gros bidon horizontal en haut à gauche,des tuyaux partout et le Père Dic.(Loïc de Boisdavid) qui envoyait à son gré la<br /> précieuse pluie tièdement froide...Mais Bernard Loizeau m'avait indiqué que les deux cabines du fond étaient autonomes,on avait de l'eau à volonté .<br /> Ce sera tout pour aujourd'hui .<br /> Amitié<br /> rené<br /> <br /> <br />
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P
<br /> René, je me souviens bien d'avoir vu ce film "Heidi", mais je ne vois pas du tout le rapport avec le somnanbulisme et les pensionnaires qui n'avaient pas le "3ème Degré". Ou alors, où est le gag??<br /> Excuse mon manque de clairvoyance dans ton énoncé.<br /> Et ce film super long, oh mon Dieu, certaines séquences étaient bien interminables!!!!!, jusqu'à cette bouffée d'oxigène qu'étaient la journée "Jeux inter-classes", annonciatrice de vacances<br /> bientôt proches.<br /> Quant à ce brave Siméon qui savait tout faire (sur son C.V. on verrait aujourd'hui: homme toutes mains,polivalent), qui se souvient d'avoir retrouvé ,dans un potage ,une de ses chiques?, Je pensa<br /> qu'il a dû nous quitter en fin de 5ème.<br /> <br /> A vous tous qui lirez ces lignes, je signerai désormais MANU. La famille, jeunes, moins jeunes, plus anciens, amis récents ou anciens...m'appellent ainsi une fois les présentations faites..,<br /> Nous sommes encore trop peu nombreux à participer à ce blog.Il nous reste bien à chacun au moins UN souvenir original à raconter? Osons, Osez...<br /> Amitiés à tous<br /> MANU<br /> <br /> <br />
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R
<br /> Ouf ,çà commence à rebouger un peu,je commençais à vraiment m'ennuyer;vous vous imaginez,au séminaire,huit jours sans courrier !!!<br /> Manu,que j'imagine toujours être Emmanuel Pasquereau,cette séquence de somnambulisme n'était pas sans rapport avec le film "Heïdi" que ceux qui n'avaient pas le " 3ème degré" ont pu voir .<br /> J'avais plein de choses à vous dire mais j'ai un peu peur de troubler votre sommeil .<br /> J'ai dans la tête un film super long métrage qui va de la rentrée en 6ème,avec trois jours de recollection pour commencer,jusqu'aux jeux inter-classes en été à la Rabatelière et les délicieuses<br /> caillebottes au café préparées avec amour par nos chères soeurs de Mormaison .<br /> Et puis vous souvenez-vous de Siméon ?L'homme à tout faire : boulanger, jardinier et c'est lui aussi qui nettoyait les WC, il était un peu prophète dans son pays car déjà à l'époque il suivait la<br /> chaine alimentaire de A à Z ...<br /> A bientôt de vous lire<br /> Amitiés à vous tous !<br /> rené<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Toujours en 6ème, qui se souviens de ce somnanbule qui, plusieurs nuits de suite,est sorti du dortoir, revenait quelques minutes plus tard,réussisait à rouvrir la porte alors qu'il fallait une clef<br /> pour l'ouvrir de l'extérieur.Prenait-il le soin de ne pas claquer le pene en sortant??....QUI s'en souvient?...<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Je me souviens très bien aussi de cet épisode que nous a fait vivre "en direct" Paul Tessier. Mon lit était face au sien.J'entends encore le bruit strident des ressorts à chaque fois qu'il sautait<br /> à plat ventre sur son lit pour lancer son cri. Paul, ne m'en veux pas de raviver ce souvenir.Pour moi, c'est un souvenir épique.J'étouffais mes éclats de rire sous les draps pour ne pas alerter le<br /> surveillant.Ils étaient si rare entre ces murs.Le lendemain de cette nuit "distrayante", dans la cour de récré après le petit déjeuner, il s'en est suivi un capharnaum incroyable.Chacun voulait<br /> raconter son vécu de la nuit,à tel point que l'abbé Daviet, le surveillant, a du user à deux reprises de son sifflet au bruit strident pour faire taire la "foule".<br /> <br /> <br />
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