Quelques nouvelles...

Publié le par seminaire. de Chavagnes sept1958/juin1961

La liste des inscriptions, accessible dans le menu "18 septembre", s'est allongée... Seront également présents : Dominique Legeay et sa femme Ghislaine ainsi qu'Yves Picard et sa femme Nicole ce qui porte à 89 le nombre des inscrits (dont 87 à table).

N'oubliez pas de respecter les lieux de parking : voir le plan (toujours accessible par le même menu : "18 septembre").

De nouveaux commentaires accompagnent certains articles.

 Christian Texier regrette aussi son absence (voir son texte et des photos de lui dans l'article précédent). 

 

Voici ce qu'un des inscrits exprime dans un courriel :

"Je viendrai, même si …

je ne garde pas un très bon souvenir de mon passage à Chavagnes (les années des Herbiers étaient déjà différentes)

-         pensionnat « froid » et peu accueillant

-         professeurs en bonne partie « malades » voire pervers pour certains d’entre eux (comportements relevant de la maltraitance )

-         éducation d’un autre âge (d’un autre siècle) reposant sur un endoctrinement forcené (à 11 ans !!!)

-         volonté délibérée de maintenir l’éloignement avec la famille, qui représentait le monde profane, réel et chaleureux, tentation permanente de remettre en cause les « vocations »

-         au total, tout sauf  la recherche de l’épanouissement de l’enfant

 

je viendrai quand même, parce que …

-         j’ai envie de revoir un certain nombre des camarades et d’échanger peut-être sur les parcours des uns et des autres

-         je pense d’ailleurs que la vie était supportable, pour moi, grâce à cette relative homogénéité sociale de nos origines. A défaut de chaleur entre nous, il y avait de la camaraderie

-         ces retrouvailles, que j’espère joyeuses, permettront de passer un bon moment

  donc merci aux organisateurs et au 18 ! "  

Si d'autres veulent s'exprimer sur le sujet...

 

Séminaires en état de mission  

Dans le même ordre d'idée, un commentaire d'Emmanuel Pasquereau dans l'article "encore des photos" :

"A propos de colo ou camp-vacances, qui se souvient de ce camp d'une durée de trois semaines, effectué dans un village des Charentes, dénommé CERCOUX, dirigé cette année-la par le Père Belhomme, en août 1962. Nous étions une dizaine des Herbiers, en compagnie de séminaristes de départements limitrophes. On nous envoyait deux par deux, un après-midi sur deux, dans les fermes de la région, sois-disant pour "évangélisation". Je n'en garde pas un bon souvenir. Pour moi le fermier n'y voyait qu'une paire de bras supplémentaires pour l'aider aux travaux des champs. Ces après-midi-là me paraissaient interminables. Il y avait "belle lurette"que Dieu était hors de son champ de réflexion. Je trouvais cette démarche prématurée,et (j'ose le dire) débile. Nous n'étions pas armés ni matures pour soutenir le dialogue sur ce sujet. Des photos de ce camp ont circulé. Qui s'en souvient? Quels souvenirs en ont gardés les participants?.....MANU "

  A bientôt.

 

PS : Gilles Sachot a joint un commentaire à cet article où il parle d'un livre "séminaires en état de mission". Il en a envoyé la photocopie de la couverture que je me fais un plaisir d'ajouter à l'article et que vous pouvez donc voir ci-contre. N'oubliez pas de lire les commentaires.

 

 

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M
<br /> Au sujet de ces professeurs qui avaient un peu "d'humanité" , je me souviendrai toujours de ces deux giffles magistrales administrées sans semonce par le directeur Loîc de Boisdavid sur mes joues<br /> d'adolescentun matin en arrivant au réfectoire pour le petit déjeuner.Cétait en 4ème. La raison???? J'étais malade, au réveil. Le surveillant du dortoir n'a jamais informé l'infirmière de mon<br /> malaise. Le comble, ce matin-là je devais servir la messe à un Abbé derrière les orgues dans la chappelle.Humilié devant les autres, j'en ai eu l'appétit coupé.Je n'ai rien pu mangé,si bien que je<br /> suis arrivé au repas de midi très très très affaibli....C'était une "faute IMPARDONNABLE".....<br /> D'autres ont certainement été "punis" pour des raisons injustifiées!!!!!Pourquoi ne pas en parler?<br /> <br /> J-2<br /> On se retrouve donc comme convenu samedi 15 à l'heure et de bonne humeur. Entretenons-la et ou gardons-la pour samedi.<br /> Amitiés à tous et au plaisir de se retrouver,<br /> MANU<br /> <br /> <br />
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R
<br /> Je me souviens de ce camp à Cercoux. Nous nous déplacions en vélo et nous couchions sur des paillasses de paille. Le confort était spartiate.<br /> Les souvenirs que j'en garde sont assez mitigés, même s'il y eu quelques bons moments.<br /> Je garde souvenir d'une sortie en vélo qui a tourné au calvaire. En effet, comme je peinais pour suivre le rytme sur mon vieux vélo, l'un d'entre nous qui avait un solex (le veinard) me l'a<br /> aimablement proposé, et je me suis retrouvé au fossé avec les genoux écorchés. Ensuite quel cauchemar pour pédaler. Le retour s'est plutot mieux passé.<br /> Quant aux travaux, la ferme où nous allions, c'était corvée de bois. Effectivement je crois bien qu'il profitait de cette main d'oeuvre providentielle pour ne pas dire bon marché. La récompense<br /> était un petit verre de pineau.<br /> J'ai quelques souvenirs de la fête au village le dimanche après midi!!!!!<br /> <br /> <br />
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G
<br /> Manu, moi aussi je me souviens de ce qu’on appelait les camps missions. Cette même année, j’étais au Fouilloux, il y avait d’autres groupes à Cherveux, la Clotte, … des noms qui me reviennent. Je<br /> me souviens assez peu des conditions d’hébergement, seulement qu’elles étaient plutôt spartiates ! Je me souviens aussi que pendant ce séjour – le 12 août – est né et baptisé mon premier neveu.<br /> Encore un évènement familial auquel je n’ai pas participé.<br /> Cette expérience des camps missions avait sa bible dans un livre coécrit par Gérard Artaud et Joseph Arnaud, le frère du « Grand C’hval » sans doute. Edité en 1958, le livre est basé sur le «<br /> journal » d’un séminariste en camp-mission et en tire la philosophie. Je joins une copie de la couverture. Hé oui ! J’ai toujours cet ouvrage à la maison … je ne peux pas me résoudre à jeter un<br /> livre, quel qu’il soit !<br /> Pour en revenir aux évènements familiaux, mes enfants ont ouvert de grands yeux quand je leur ai dit que les premières noces entières que j’ai pu célébrer et fêter, ce sont les miennes – à 25 ans !<br /> J’ai ainsi « loupé » au moins 17 mariages (15 cousins- cousines et 2 frères), des mariages que j’ai vécus entouré des prêtres de la paroisse et d’un oncle, prêtre. Après le repas à la cure, cet<br /> oncle nous emmenait (avec mon cousin René Paillat) à la salle de noce, où il goûtait le vin et à l’occasion faisait une partie de palets. Il n’était pas question d’entrer dans la salle de noce !<br /> Nous terminions la journée ensemble à lire des « Tintin » avant de réciter le chapelet !<br /> <br /> <br />
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P
<br /> je viendrai même si ...<br /> <br /> comme ce texte que j'ai envoyé à Hubert a été porté anonymement sur le blog, je préfère le signer directement.<br /> Donc je viendrai avec plaisir, même si, je me répète, je n'ai pas une grande nostalgie de ces trois années !<br /> <br /> <br />
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R
<br /> Hou là là !!!....,Il y en a un qui n'a pas mâché ses mots.<br /> Il est vrai que beaucoup de choses étaient tout de même difficiles à supporter et, comme je l'ai déjà écrit dans un autre chapitre,je me demande comment,à cette époque là, au plus haut niveau,était<br /> faite la sélection des profs.<br /> C'est presqu'à se demander si ce n'était pas pour nous indiquer la porte de sortie et casser la barraque du "grand Cheval",ceci est une idée toute personnelle et je ne vous demande même pas d'être<br /> d'accord,je ne suis même pas d'accord moi-même.<br /> Je suis aussi très heureux que quelques uns soient arrivés jusqu'au bout et même plus encore,je m'imagine que rien n'a dû être facile .<br /> Pourtant,pour en revenir aux professeurs, il y en a eu des bons,ma liste n'est pas<br /> exhaustive,mais,entre autres,je peux citer :Clément Serin,Loîc de Boidavid,Gaston Besson,Clément Guitton (nommé supérieur par la suite),Lucien Ridier,le Père Boisson ,d'autres encore et,bien<br /> entendu,le Pére Coumailleau .<br /> Et même le Pére Bourdeau ,parlons-en ,sa signature était très facile à imiter sur les 8ème de feuille pour les heures d'arrêt,il suffisait de faire un "B" ; c'était si simple que je crois qu'avec<br /> lui,j'ai gagné au moins vingt heures de récréation !... Je me souviens aussi de son système pileux,fortement fourni,et que,même rasé de près,il avait les joues,les bas-joues et son volumineux<br /> menton tout picoté de noir.<br /> Mais il faut dire qu'on l'aimait bien.Il avait sa chambre à gauche en haut de l'escalier d'honneur et lorsqu'on attendait,pour une entrevue avec le Père Sup,on entendait les<br /> "clic..clic..clic..clic"d'une machine à écrire,c'était celle du Père Bourdeau et on se demandait à ce moment-là ce qu'il était en train de nous pondre comme futur problème de maths;et le tout bien<br /> sûr, enveloppé d'une distinctive odeur de pipe que le manque d'isolation de sa porte finissait par embaumer tout l'étage .<br /> Il était tout de même une personnalité dans le sport,il était chronomètreur officiel UGSSEL et,je crois aussi que le stade de Chavagnes porte le nom de "stade Abbé Bourdeau"<br /> Nous ne sommes qu'à 10 jours de la certitude !<br /> <br /> Je mérite un 6 pointé car à l'heure qu'il est,nous sommes dans le temps du "grand silence" et je vous empêche encore de dormir .<br /> <br /> @+<br /> <br /> rené<br /> <br /> <br />
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